Chronique du Mardi 06 août 2013
Un stress hors normes
Marc K. (25 ans, étudiant en droit… hyper-stressé !)
Bonsoir monsieur,
J’ai
découvert votre site par hasard et il m’a spécialement intéressé. J’ai
25 ans et j’étudie le droit administratif. Ces études sont en général
très stressantes mais, pour moi, je pense que c’est encore pire. Le
stress me bouffe littéralement ! J’aimerai faire l’essai du « cours
vocal intégral » que vous décrivez dans de nombreux billets pour
essayer de l’endiguer. Je ne possède aucune vraie notion de chant. Je
constate seulement que chanter sous ma douche (comme je peux,
c’est-à-dire n’importe comment) semble me procurer une certaine
détente. Pourriez-vous me recevoir pour un bilan ? J’aimerais parler de
tout cela avec vous. Mon n° est le (x).
Bien à vous
Marc
Ma réponse :
Marc,
Merci
de votre mail dont je viens de prendre connaissance. J’ai déjà eu de
nombreuses expériences avec des personnes qui, comme vous, souffraient
d’un stress important. Le cours intégral leur a toujours apporté une
grande amélioration car il constitue une véritable thérapie naturelle.
Plusieurs billets – que vous avez peut-être lus - détaillent les cas
les plus représentatifs. Je vous appellerai demain afin que nous
fixions un rendez-vous pour un bilan.
Bien cordialement
Jean Laforêt www.jean-laforet.fr
Bilan vocal
J’ai
reçu Marc quinze jours après cet échange de mail. C’est un grand garçon
d’aspect sportif que l’on imaginerait davantage sur un terrain de foot
que derrière un bureau… Sa poignée de main ferme et son regard incisif
signent un caractère bien trempé.
Bientôt,
confortablement installé, il m’a parlé avec passion de ses études et du
stress permanent qu’elles engendraient chez lui, provoquant même des
douleurs au creux de l’estomac et au ventre. Je l’observais pendant
qu’il s’exprimait. Sa voix parlée ne correspondait pas exactement à son
physique. Elle était à la fois rauque et un peu surélevée. On sentait
dans son discours une perpétuelle tension sous-jacente. En fait, un
certain effort « mécanique » semblait lui être nécessaire pour parler…
Décrivant son stress, il me dit notamment :
-
A la Fac, tous les copains sont plus ou moins stressés mais moi, je
crois que j’ai décroché le pompon ! Je me sens souvent oppressé, avec
des douleurs au creux de l’estomac et au ventre…
- Je vois… Tu fais du sport ?
- Oui, du foot et de la nata, toutes les semaines !
- C’est pourtant excellent pour te calmer.
- Peut-être mais cela ne suffit pas. Comment dire… ça ne me calme pas « l’intérieur » !
- Oui, je vois. Et tu penses que le chant pourrait t’aider ?
-
Si j’en juge par certains de vos billets dans lesquels je me suis un
peu reconnu, je crois qu’un travail complet sur la voix m’aiderait.
-
Oui, je le pense aussi. Le cours intégral s’adresse à la fois au
physique et au psychisme. Notamment, la circulation des énergies est
très améliorée… C’est un « sport » plus intérieur que la nata ou le
foot…
- Sûrement ! J’ai hâte de commencer.
-
Patience. Aujourd’hui, le cours sera seulement consacré aux tests. Nous
commencerons, si tu le souhaites toujours, le travail intégral
(relaxation, taïchi vocal, etc.) la semaine prochaine.
- Ok !
Voir le billet : « Le chant et le stress »
Les tests
Ils eurent lieu torse nu et ventre libre.
Sur
ma demande, Marc (n’ayant rien en tête sur l’instant) a entonné
quelques lignes de « Au clair de la lune ». L’émission restait très en
gorge et la raucité, déjà constatée sur la voix parlée, s’affirmait ici
bien davantage. La voix sortait avec difficulté malgré une tonalité
aisée. Il respirait haut et peu, le buste restant très contracté et
l’abdomen « bétonné » !
Pour compléter l’ensemble, il avait un énorme problème d’oreille… on reconnaissait à peine « Au clair de la lune » !
Tout cela composait un tableau surprenant et fascinant à la fois !
- Te sens-tu enroué aujourd’hui ?
- Pas spécialement…
- Tu te rends compte que ta voix a du mal à sortir ?
- Non ! Je ne suis pas spécialement un rossignol… je chante toujours comme ça !
- D’accord. On va maintenant faire quelques petits essais avec des vocalises…
- OK !
J’ai
immédiatement constaté que Marc avait beaucoup de mal à reproduire les
notes que je lui jouais au piano. Il serait indispensable de faire avec
lui un travail d’oreille très pointu pour obtenir le minimum de
justesse requis pour nos futurs exercices… Nous avons parcouru en «
vocalises » un ambitus d’une octave et demie environ avec des sons plus
ou moins « déchirés » !
Je lui ai demandé ensuite
de prévenir (par un « ep » retentissant) une personne située à une
vingtaine de mètres de lui, d’un danger imminent. Le cri qu’il
produisit alors, quoique très rauque, fut assez fort. (*)
(*) Sa voix, bien qu’émise avec énergie, restait comme « prisonnière » dans ce corps hyper-bloqué !
Décision de travail
Nos
tests terminés, je lui ai fait part de mes conclusions. Je lui ai parlé
des nombreux blocages que j’avais constatés (respiratoires notamment,
dus en grande partie à des tensions internes), de sa raucité vocale
(qui était, à mon avis, également un indice de tension accompagné d’un
mauvais positionnement laryngé) et de son problème d’écoute !
J’ajoutai
avec un sourire que, compte tenu de ce bilan assez désastreux, tous les
espoirs étaient permis ! A ces mots, il ouvrit de grands yeux, ne
comprenant pas encore la finalité de mon propos ! Je lui expliquais
alors qu’en amendant ces nombreux défauts de base - ce qui était
possible - d’énormes progrès « généraux » ne manqueraient pas de se
produire, y compris sur le stress qui avait motivé sa démarche envers
moi.
- Vous êtes sûr ?
- Absolument ! Si tout avait été parfait chez toi, je ne serais pas aussi catégorique.
- Le travail avec une bonne voix et un corps libre n’aurait pas été aussi probant ?
-
Non ! Nous aurions eu de bons résultats mais pas aussi évidents au
niveau du stress. Je m’explique : « Le simple fait d’obtenir et de
cultiver une respiration large, profonde et calme – surtout lorsque,
comme toi, l’on en est totalement dépourvu – est déjà un gage de
succès. »
- Mais pourquoi…
-
Tout simplement parce que cette détente respiratoire (déjà très
appréciable en elle-même) rendra possible un travail vocal plus élaboré
qui contribuera à son tour à t’apporter la paix intérieure que tu
appelles de tes vœux !
- Je crois que je comprends !
- Je pourrais aussi te parler de chakras…
- Je connais un peu.
-
Alors, sache que lorsqu’un chant quelconque est émis avec une bonne
technique de souffle, que les notes sortent librement, cela signifie
que la ligne des chakras (énergies) de la personne est libre… qu’ils
sont « ouverts » ! C’est la raison pour laquelle on ne me dit jamais au
début des études : « Je chante mieux, mais… je me sens mieux ! »
- Alors, le chant est le résultat d’un corps bien ouvert ?
-
Pas seulement ! Avoir un corps bien ouvert est la première des choses…
Ce n’est, loin de là, pas la seule car beaucoup d’autres facteurs
interviennent dans l’émission vocale…
- Vous pensez que « le traitement » marchera pour moi, malgré mon problème d’écoute ?
-
Ce ne sera pas un coup de baguette magique mais, à mon avis, des
résultats sensibles ne devraient pas trop tarder ! Tu devrais sentir un
mieux dès que les premiers blocages respiratoires cèderont.
- J’ai hâte !
- Nous commencerons notre première relaxation la semaine prochaine si tu es toujours motivé !
- Sûr ! Plus que jamais !
Voir le billet : « Le chant thérapie, un travail vocal intégral »
Les premiers cours
Marc
n’avait jamais pratiqué de relaxations. Il eut beaucoup de mal, malgré
sa détermination (il en avait peut-être trop…), à obtenir une détente
de qualité. Tout son grand corps de sportif hyper-musclé restait plus
ou moins contracté… de l’intérieur. Sa respiration ne se calmait qu’à
peine pendant ces détentes et restait souvent légèrement bruyante.
Néanmoins, malgré ces relaxations moyennement réussies, je poursuivais
le programme en lui enseignant les premiers exercices de « Taïchi »,
destinés à améliorer la respiration profonde.
Mécaniquement,
il comprenait très bien ces gestes de taïchi, et les exécutait au
mieux. Il manquait cependant une chose diablement importante pour
qu’ils revêtent leur efficacité maximale : l’abandon, le relâchement
général du corps pendant leur exécution. (*)
(*)
Je m’attendais un peu à cette difficulté ! Un certain nombre de séances
seraient sans doute indispensables pour obtenir le lâcher-prise que
j’attendais. Mais, étant donné sa motivation sans faille, j’avais bon
espoir !
L’abandon, enfin…
C’est
seulement à notre huitième séance que le corps de Marc s’est relâché
entièrement. Ce n’était pas un miracle car chaque leçon avait apporté
son lot de petits progrès. Mais, ce jour-là, sa respiration s’était à
la fois calmée et approfondie presque dès le début de notre relaxation
: aucun bruit respiratoire parasite… le lâcher-prise était enfin là et
a perduré pendant tout l’exercice !
Ce calme,
tout nouveau, était impressionnant à observer. A tel point qu’en toute
fin de relaxation, je l’ai laissé respirer de longues minutes sans
prononcer un seul mot. Marc ne s’étonna pas de mon silence et continua
à goûter tout son soûl cette toute nouvelle quiétude.
Le
taïchi qui suivit, dont il connaissait désormais les éléments par cœur,
fut une totale réussite. Les exercices respiratoires qui le composent
coulaient désormais sans heurt. Avec son corps entièrement détendu,
Marc ressentait beaucoup mieux les petites subtilités d’appui que je
lui indiquais.
- Je me sens bien…
- N’est-ce pas ?
- C’est très agréable, aucune pensée ne tourne dans ma tête. On dirait que mon souffle me masse de l’intérieur…
-
C’est un peu ça, certains blocages se sont évanouis. Tu as obtenu ce
qu’on appelle un « lâcher-prise ». C’est comme si ton esprit avait «
dit » à ton corps : « Abandonne-toi, désormais tout m’est égal… »
- C’est exactement ça ! Si ça pouvait durer…
- Tu ressentiras cet état de grâce de mieux en mieux, de plus en plus souvent et… de plus en plus longtemps !
Ce cours-là fut décisif dans notre progression.
Voir le billet : « La relaxation pour mieux chanter »
L’équilibre pneumo-phonique
Marc attendait ses cours avec impatience. Il me dit un jour :
- J’ai hâte d’arriver au cours et de retrouver mon « cocon » !
- Tu es toujours autant stressé chez toi ?
- Assez ! Les pensées tournent dans ma tête. J’essaie de me relaxer comme ici, mais c’est difficile…
- Ça viendra ! Essaie, avant de t’endormir, de redire en pensée les phrases que je prononce pendant tes relaxations.
- C’est un peu ce que je fais, mais ce n’est pas pareil !
- Continue tout de même.
- Sûr ! J’ai tout de même l’impression d’avoir moins souvent mal à l’estomac et au ventre…
- Ça, c’est une bonne nouvelle ! Tiens-moi au courant ?
- OK !
Etant
donné nos progrès, j’ai pu commencer à travailler avec lui «
l’équilibre pneumo-phonique » à l’aide de cris divers (tenues, sirènes,
etc.)
Pour l’instant, j’accordais peu
d’importance à la justesse qui était loin d’être parfaite. Je
m’attachais seulement à lui faire réaliser les sons les plus libres et
les mieux « appuyés » possibles. Ces « cris » doivent être émis avec le
bon appui abdominal seul, sans créer aucune tension dans le buste…
Réalisés correctement, ils épargnent absolument la gorge. J’ai décrit
ce travail dans plusieurs billets :
Voir les billets :
« La technique vocale fondamentale »
« Les fondamentaux de la technique vocale ».
« Le cri du corps »
« Comment rendre ma voix plus performante »
Une voix plus claire
Au
fur et à mesure de notre travail sur « l’équilibre pneumo-phonique »,
il était indéniable que la voix de Marc perdait un peu sa raucité au
bénéfice de sons plus tranchés et plus clairs. Je m'attendais à cette
amélioration mais la constater vraiment était très agréable.
Marc,
quant à lui, sentait encore très peu cette différence. Cependant, il me
dit un jour avoir l’impression de parler plus facilement… (*)
(*)
Pour moi, c’était une évidence que les exercices purement vocaux (que
nous n’avions pratiquement pas encore vraiment commencés, et pour
cause) se chargeraient d’affirmer ! Tout allait pour le mieux !
Notre travail d’oreille
La
détente respiratoire et l’équilibre pneumo-phonique étant en très bonne
voie, je me suis attaché à faire progresser l’écoute de Marc. A chaque
leçon, juste après les relaxations et avant d’entamer le taïchi, je lui
demandais de répéter les notes et petits groupes de notes que je jouais
au piano. Tout d’abord tout doucement, avec une voix faible pour ne pas
troubler sa détente, puis, lorsque les sons répétés étaient justes, il
recommençait, avec une voix plus affirmée, avec l’appui abdominal.
Voir des détails dans les billets :
« Une oreille très récalcitrante »
« Problèmes d’oreille chez le chanteur »
Je
n’attendais pas de miracle ! Marc ne souhaitait pas devenir chanteur.
Cependant, il était tout de même nécessaire qu’il progresse dans ce
sens. Notre « thérapie » passait « aussi » par une meilleure écoute.
Je
constatais avec lui, comme je l’avais fait auparavant avec des
personnes ayant ces problèmes d’oreille, que le simple fait d’émettre
des sons avec une respiration abdominale correcte dans un corps
détendu, améliorait énormément la justesse.
Un meilleur équilibre interne semble alors favoriser l’écoute. (*)
(*) Naturellement une « amusie » sévère ne répondrait sans doute pas à cette observation !
Petite vocalisation !
En
position verticale, avant toute vocalisation sur les voyelles, j’ai
enseigné à Marc comment réchauffer sa voix d’une manière simple. J’ai
employé pour cela un exercice traditionnel qui consiste à produire avec
ses lèvres, en appui abdominal correct, le son « Brroum ». Cet exercice
hyperconnu, bien que non précis, a deux avantages principaux :
réchauffer la voix tout en faisant ressentir assez précisément l’appui
abdominal. Un autre avantage est que sa pratique ne nécessite pas
d’avoir une excellente oreille ! (*)
(*)
On peut se servir tout d’abord de simples tenues sur différentes
hauteurs tonales aisées, l’essentiel étant de prolonger le « Brroum »
quelques secondes afin de bien sentir l’appui abdominal… puis, le geste
étant bien compris, on peut passer aux « sirènes » (courbes vocales,
émises dans un ambitus confortable - de quintes ou d’octaves - en
imitant une sirène).
Avec Marc, nous
avons pratiqué cet exercice sur des tenues, sur des sirènes, et enfin
sur des arpèges d’accords parfaits. La justesse demeurait un peu
approximative mais ce geste « vocal » tout simple lui permettait de
travailler également un peu sa voix et son souffle chez lui, sans grand
risque !
Juste après ce « réchauffement vocal »
nous faisions une petite vocalisation basique. Elle consistait surtout
en des tenues et quelques quintes ascendantes, avec les voyelles « ô »
et « â » sur des notes très aisées. Je cherchais seulement la meilleure
exécution possible de la tenue ou de la quinte (l’équilibre
souffle/voix), sans lui compliquer la vie. L’ambitus sib1/sib2
convenait pour ce travail ! Nous « chantions » également quelques
modulations « â é i ô u i » dans le même ambitus confortable. Bien
exécuté, ces exercices étaient amplement suffisants pour notre
progression.
Vous trouverez maints détails explicatifs dans le billet :
« La technique vocale de base »
Ces
tenues de voyelles, pourtant hyper-simples, l’obligeaient à une
concentration maximale pour ne pas dérailler… et c’était très bien
ainsi !
Les haltères
Comme
dit plus haut, Marc était bâti en athlète ! Pour fortifier son ressenti
de l’appui abdominal, juste après nos exercices de taïchi, je lui ai
fait travailler pendant un certain temps, cet appui avec un haltère.
Pratique :
En
position allongée sur le dos, genoux relevés pour compenser
l’ensellure, on place un haltère adapté sur l’abdomen (quatre kilos
maximum, le choisir trop lourd serait une erreur). Il s’agit de
respirer lentement, d’une façon strictement abdominale. L’haltère
exerce une pression sur le ventre, forçant la personne à faire un
effort contrôlé avec sa seule soufflerie ! On ne doit en aucun cas «
contracter » ses abdominaux ni son périnée ; seul, le « souffle
abdominal » doit faire se mouvoir l’haltère, le corps demeurant
totalement détendu !
Cet exercice et son rythme d’exécution sont décrits en détail dans le billet :
« La hauteur d’émission »
Le message d’accueil téléphonique
Comme
dit plus haut, j’avais constaté depuis assez longtemps que la raucité,
présente au début des leçons sur le timbre de Marc, avait fortement
diminuée, presque disparue. Sa voix, du fait de sa détente générale
bien meilleure et de sa respiration plus profonde, était devenue à la
fois plus grave et plus timbrée.
Un jour, il m’en fit lui-même la remarque :
- J’ai refait mon message sur mon répondeur… c’est incroyable !
- Qu’est-ce qui est incroyable ?
- Je n’ai plus la même voix !
- Ça, je le sais depuis un certain temps !
- Elle est à la fois plus timbrée et plus grave !
- Oui ! Elle ne te plait pas ?
- Si, si, au contraire !
-
Tu es maintenant beaucoup plus détendu d’une façon générale… ta voix
s’en ressent ! Elle aussi est plus détendue et vibre mieux ! Et tes
douleurs à l’estomac ?
- Je ne les sens plus… ou presque !
- Et le stress en général ?
- Beaucoup moins fort, c’est sûr !
- Alors, tu es content ?
- Super-content, merci !
Une fable
Un
peu plus tard, j’ai décidé Marc, à défaut de chanter une chanson (ce
qui aurait été un peu difficile pour lui), d’apprendre une fable de La
Fontaine, afin qu’il possède un texte de référence qu’il pourrait dire
et redire chez lui en surveillant son articulation, sa respiration et
ses appuis.
Nous avons choisi « Le coche et la
mouche ». Cette fable, assez longue, permet de nombreuses ruptures de
rythme. Dès qu’il a pu la réciter par cœur, nous l’avons enregistrée.
La preuve était faite… la voix que nous entendions correspondait
désormais au physique de son propriétaire.
Epilogue
L’histoire de Marc se termine.
Sa
rééducation avait duré huit mois environ. Il est super- content. Il «
souffre » maintenant, dit-il avec un sourire, d’un stress « normal »…
comme ses copains, ni plus ni moins.
Son cauchemar est terminé. Brûlures à l’estomac et maux de ventre ont disparu.
A
la fin de notre dernier cours, il m’a assuré qu’il continuerait à faire
des relaxations chez lui ainsi que divers exercices qu’il avait appris
au cours, notamment le taïchi respiratoire.
Il a ajouté qu’il reviendrait me voir de temps en temps…
- N’oublie surtout pas de réciter ta fable ! C’est une référence pour toi.
- Bien reçu !
Il prend désormais un cours de loin en loin… j’imagine, pour le plaisir !
Apparemment, tout est bien rentré dans l’ordre.
A bientôt ?
Pour consulter les archives des billets actu, c’est ici !

Jean Laforêt