Chronique du Dimanche 15 juin 2014
Ma voix se fatigue très vite
Thierry M. (30 ans – professeur des écoles)
Bonjour monsieur,
Je
me permets de vous écrire bien que je ne sois pas chanteur et que la
musique me soit assez étrangère. J’ai cru comprendre, en lisant
plusieurs de vos billets, que vous ne vous occupiez pas seulement de
chant mais également de rééducation vocale. Je me présente : je suis
professeur des écoles et je viens d’avoir 30 ans. Je souhaiterais vous
rencontrer car parler me pose un problème de plus en plus préoccupant.
En un mot, je passe le plus clair de mon temps enroué. Ma voix se
fatigue très vite et je suis sans cesse obligé de forcer pour me faire
entendre, ce qui n’arrange rien. Je ne pense plus qu’à ça et mes
journées finissent par être très pénibles. Pourrions-nous faire un
bilan vocal ?
Je suis joignable au (X)
Bien à vous. Thierry.
Ma réponse :
Bonsoir Thierry,
Merci
de votre mail dont je viens de prendre connaissance. Je connais bien le
problème dont vous me parlez ayant reçu plusieurs de vos « collègues »
pour la même raison. Votre métier n’épargne guère la voix ! Il vaut
mieux savoir la placer correctement afin de la fatiguer le moins
possible. Sans avoir étudié votre geste vocal, je ne peux rien vous
dire de fiable. Cependant, ne vous inquiétez pas trop car, après un bon
travail vocal, on obtient généralement un résultat positif. Je vous
appellerai demain afin que nous convenions d’un rendez-vous.
Bien cordialement
Jean Laforêt www.jean-laforet.fr
Bilan vocal de Thierry
J’ai
reçu Thierry huit jours environ après cet échange de mails. C’est un
grand garçon brun, portant lunettes, d’aspect très sérieux. Son beau
sourire et sa poignée de main ferme me l’ont rendu tout de suite
sympathique. Cependant, dès les premiers mots échangés, j’ai constaté
qu’effectivement il avait un sérieux problème vocal. Sa voix, grave de
nature, était émise en gorge avec une forte raucité qui obligeait son
propriétaire à forcer sans cesse pour assurer une prononciation audible
!
Se rendant compte que je l’écoutais très attentivement, il me dit :
- Vous entendez ma voix ?
- Oui. Cet enrouement-là est courant chez toi ?
-
Presque permanent. Avant, le repos du week-end me permettait de
récupérer un peu… maintenant, j’ai l’impression de m’enfoncer de plus
en plus !
- As-tu consulté un ORL ?
- Oui, il y a deux mois. J’ai eu un traitement qui m’a permis d’éclaircir un peu ma voix mais ça n’a pas duré.
- C’était quoi ? du Solupred ?
- Oui, je crois.
-
La cortisone permet de bons résultats immédiats mais n’est pas toujours
« la » solution. Il y a forcément récidive si le geste vocal n’est pas
amendé… et l’on ne peut pas prendre ce genre de médicament sans arrêt !
- J’en suis conscient.
-
En revanche, certaines préparations homéopathiques sans aucune
contre-indication, comme l’Arnica, pourront t’aider en attendant les
vrais progrès vocaux, qui seuls te donneront un résultat pérenne. Nous
en reparlerons.
- OK
-
Faisons maintenant quelques tests afin que je me rende vraiment compte
de ton geste vocal. Le corps joue un rôle important… les bons appuis
aident énormément à épargner la voix.
Les tests vocaux
Ils eurent lieu torse nu et ventre libre.
Pour
commencer, j’ai demandé à Thierry de me dire un texte quelconque en
s’adressant à un public imaginaire situé à une dizaine de mètres de
lui. Une fable de La Fontaine (Le corbeau et le renard) qu’il
connaissait fit l’affaire.
Il se donna à fond dans cet essai.
Ce
premier test mit immédiatement en exergue l’effort démesuré qu’il
devait produire pour projeter sa voix. Tout son buste se tétanisait
pour « accoucher d’une souris ». Sa respiration – thoracique - était
comme bridée, son ventre bétonné ! Sa voix, très engorgée, ne profitait
pas le moins du monde des résonances du masque. (*)
(*)
Ce que j’avais constaté lors de notre première conversation à bâtons
rompus était considérablement amplifié par cet essai en voix projetée…
Je
n’ai poursuivi ce test que peu de temps pour éviter que la fatigue ne
s’installe encore plus. Je tenais à ce que nous fassions encore
quelques petits exercices « chantés » afin de mesurer ses capacités à
reproduire les sons.
Entre autres, l’oreille était-elle bonne ?
Dieu
merci, elle l’était ! Thierry n’eut aucune peine à reconnaître les sons
que je lui jouais au piano. Bien les reproduire fut une autre affaire…
Notre
« vocalisation » se fit ce jour-là sur seulement quelques notes : une
octave tout au plus ! Avec une voix « difficile », Thierry chantait
juste ! C’était l’essentiel pour moi. Nous aurions un ambitus de
travail restreint, mais là n’était pas le problème !
La
« stratégie » à adopter était évidente ! Dans un premier temps, il
était urgent de détendre ce corps et de lui apprendre à respirer
profondément. Ensuite, il faudrait rétablir le plus correctement
possible l’accord pneumo-phonique.
En un mot
comme en cent, la fonction vocale était à reconstruire entièrement. La
tâche était colossale mais me parut néanmoins réalisable si la
motivation de Thierry était suffisante.
Seul, un travail intégral, avec relaxation, taïchi, etc. me sembla susceptible de lui venir en aide !
Décision de travail
A
la toute fin de ce bilan, je lui ai exposé, sans rien omettre, sa
situation vocale telle qu’elle m’apparaissait après nos différents
tests. Je ne lui ai pas caché l’ampleur de la tâche à venir… mais je
lui ai dit aussi qu’un succès était possible ! Pour mettre toutes les
chances de son côté, je lui ai vivement conseillé d’entreprendre un
travail intégral ; une simple vocalisation, même très pointue, ne me
paraissait pas suffisante pour venir à bout de son handicap.
Après
quelques secondes de réflexion, il s’est rangé à mon avis. C’était,
étant donné la complexité de son problème, une décision judicieuse, la
seule susceptible d’avoir une chance de le résoudre au mieux.
Voir le billet : « Le chant thérapie, un travail vocal intégral »
En
attendant notre premier cours fixé pour la semaine prochaine, je lui ai
donné quelques recommandations simples pour commencer à épargner sa
voix.
Voir à ce sujet le billet : « L’hygiène vocale »
Ce
billet comporte, en plus de plusieurs « mises en garde importantes »,
de nombreuses « propositions » pour soulager, améliorer, protéger ou
entretenir sa voix.
Il convient cependant de
noter que ces suggestions, bien que très utiles, ne sont que des
adjuvants ! Seul, un travail vocal sérieux est susceptible d’amender
complètement ce genre de problème.
Le premier cours
La
semaine suivante, dès son arrivée, Thierry me dit qu’il avait mis en
pratique certaines petites choses que je lui avais indiquées lors du
bilan : il prenait trois granules d’Arnica 5ch avant, pendant et après
ses journées de travail et aussi quelques gorgées de tisane d’Erysimum
(transportée dans un thermos) au cours de la journée ! Il me confirma
ressentir déjà un mieux très sensible, notamment un adoucissement au
niveau de sa gorge ! Je fus ravi de ces bonnes résolutions qui lui
permettraient de mieux « vivre » en attendant ses vrais progrès vocaux.
Relaxation et Taïchi :
Comme
beaucoup d’élèves avant lui, Thierry n’avait jamais pratiqué la
relaxation. Cependant, dès ce premier essai, il réussit assez bien à se
détendre. Il me dit ensuite (je cite) qu’il avait pu « chasser de sa
tête » toutes les pensées dérangeantes qui l’assaillaient
habituellement. (*)
(*)
Ce résultat était important car il indiquait qu’il avait la capacité de
se concentrer vraiment. Cela servirait énormément la suite de notre
travail…
Dans la foulée, j’ai commencé –
en taïchi – à lui faire travailler sa respiration. Ce ne fut pas facile
au tout début car ce corps, tendu et de surcroît très musclé restait
extrêmement « tonique » (pour ne pas dire plus), malgré la détente qui
avait précédé.
Ce jour-là, son ventre n’accepta
de se relâcher « un peu » qu’après maints exercices spécifiques…
Cependant, malgré ces atermoiements, la motivation de Thierry restait
intacte. Conscient du bien fondé de notre progression, il coopérait à
100% !
Aussi, notre premier cours se termina sur
un petit acquis non négligeable : une amorce de respiration abdominale
en position allongée « agrémentée » de quelques essais vocaux avec un
début d’équilibre « pneumo-phonique » encourageant. (*)
(*)
En fait, j’avais seulement obtenu quelques sons tenus sur â
(s’apparentant plutôt à des râles) mais émis avec un « départ abdominal
» (on ne pouvait pas encore parler d’appui).
Le billet : « L’inhibition abdominale » donne plusieurs astuces pour déclencher la respiration profonde dans des cas difficiles comme celui-ci !
L’équilibre pneumo-phonique
Après
l’obtention d’une respiration abdominale correcte (ce qui n’était pas
encore le cas, loin de là), cet « équilibre pneumo-phonique »
représentait l’objectif numéro un : ce qu’il fallait améliorer en
premier !
Aussi, je fus très heureux de
constater, lors de notre deuxième rendez-vous que les petites «
avancées » obtenues précédemment avaient été conservées. Après notre
relaxation, le taïchi nous réserva une bonne surprise : le ventre de
Thierry consentait enfin à se relâcher plus correctement à
l’inspiration, permettant un bien meilleur jeu diaphragmatique !
Je
profitai de ces bonnes dispositions pour lui faire pratiquer plusieurs
exercices destinés à pérenniser puis à améliorer encore ce tout nouvel
acquis. Voir le billet :
« Les notes aiguës… mon problème »
Dans
la foulée (il faut toujours profiter des moments de grâce), nous avons
repris le travail sur l’équilibre pneumo-phonique abordé au premier
cours. Les « cris » (sur â) que nous avons obtenus cette fois-ci
(encore de simples râles) étaient cependant mieux connectés, la voix
légèrement plus timbrée que lors de notre dernier rendez-vous. Thierry
m’a confirmé ne sentir aucune douleur dans sa gorge pendant nos essais.
C’était la preuve de la relative qualité de la connexion !
Equilibre pneumo-phonique et voix parlée
Dans
les cours suivants, pour ne pas compliquer et cependant profiter au
maximum de nos progrès, j’ai imaginé de lui faire dire à voix haute des
séries de chiffres en apnée (souffle arrêté). Il est parvenu assez bien
à réaliser ces petits exercices qui devaient vite se révéler comme la
première porte menant à sa guérison.
Manière de procéder :
Le
corps détendu, allongé sur le dos, tête reposant sur un petit oreiller,
jambes repliées pour compenser la cambrure, prendre une légère
inspiration abdominale (le ventre se soulève un peu).
Prononcer
alors d’une voix relativement forte, en lecture recto tono (sur le même
ton… nous avions choisi ré2), assez lentement, très distinctement et
sans reprendre haleine (le ventre reste en place), la série de chiffres
« 1 2 3 4 5 ».
La série terminée, sans relâcher
l’air restant, faire une légère inspiration abdominale de complément
(une réactivation diaphragmatique) pour compenser la dépense de souffle
occasionnée et recommencer immédiatement une série identique.
Quand l’exercice est bien intégré, faire cet enchaînement trois ou quatre fois de suite : 1 2 3 4 5 () 1 2 3 4 5 (), etc.
Ensuite seulement, le compliquer en variant la longueur des séries :
1 2 3 4 5 () 1 2 3 () 1 2 () 1 2 3 4 5 6 7 () 1 etc.
Des phrases entières en lecture recto tono.
Parallèlement
aux relaxations et au taïchi qui étaient continués et en employant
exactement le même schéma (en lecture recto tono), j’ai fait déclamer à
Thierry des phrases entières. La fable « Le corbeau et le renard »
qu’il avait récitée au bilan, fit l’affaire. Dans un premier temps,
nous avons placé précisément les ponctuations respiratoires
(réactivations diaphragmatiques) afin de faciliter et de cadrer au
mieux notre travail.
Aguerri par l’exercice
avec les chiffres qui avait précédé, Thierry réussit assez bien ce
nouveau parcours. Après quelques essais un peu brouillons, un appui
s’installa automatiquement après chaque réactivation du diaphragme :
indiscutablement – il s’en est lui-même rendu compte – sa voix se
stabilisait et devenait plus mordante au fur et à mesure de la
progression de la fable. (*)
(*)
Ce bon résultat était dû au soutien, désormais plus présent après
chaque ponctuation de son discours. Mon but était naturellement de
l’habituer à effectuer des réactivations diaphragmatiques semblables
dans ses interventions parlées de la vie courante ! C’était encore loin
d’être gagné mais l’action était engagée !
Le stade suivant consista à remplacer la lecture recto tono par une intonation « normale » !
Parler
normalement en respectant les réactivations fut un peu plus difficile.
Thierry eut alors tendance à laisser tomber ses fins de phases… défaut
très répandu, même chez les personnes n’ayant aucun problème ! Cela ne
dura heureusement que peu de temps…
Quelques semaines après
Notre
programme, en plus d’un taïchi toujours plus précis, comportait
toujours environ un quart d’heure de lecture. La station assise avait
succédé à la confortable position couchée. Ce petit changement peut
paraître anodin mais, au début, être assis avait compliqué beaucoup les
choses pour Thierry qui retrouvait plus difficilement ses marques !
Cependant, cahin-caha, notre fable continuait à prendre du corps. (*)
(*)
Je savais que, dans quelque temps, réussir à s’exprimer debout, à haute
voix tout en respectant les réactivations diaphragmatiques serait
encore plus compliqué pour lui…
Parallèlement
à ces lectures, nos relaxations et notre taïchi était bien sûr toujours
continués car, indépendamment du travail de lecture améliorant la
projection du discours, sa voix elle-même avait grand besoin d’être
placée et tonifiée ! (*)
(*)
J’insistais sciemment beaucoup sur les lectures afin d’affiner au mieux
le mécanisme d’appui réflexe de sa voix parlée afin que, le plus vite
possible, il se fatigue moins en donnant ses cours.
Nos premières « vocalises »…
Simultanément
au travail énuméré ci-dessus, j’avais entrepris de lui faire réaliser
une petite vocalisation tout à fait basique. (*)
(*)
J’avais pu commencer ce travail car il parvenait maintenant – en se
surveillant beaucoup - à réussir, en position verticale, des
réactivations diaphragmatiques assez correctes ! Entre autres, notre
fable vivait de plus en plus !
Au tout début, je
lui ai fait chanter de simples quintes ascendantes sur « ô ». Notre
ambitus de travail était d’une octave et demie environ (sol1/do3). Je
ne cherchais pas la « petite bête » mais surtout une connexion correcte
pendant le chant avec des réactivations diaphragmatiques bien
réalisées.
Je compliquais parfois un peu en lui
demandant de chanter quelques tenues (toujours sur ô) et quelques
arpèges d’accords de quintes… également sur ô.
Il fallait laisser le temps au temps !
La fatigue diminue
Il
y avait trois mois environ que nos cours avaient commencé lorsque
Thierry me dit un jour tout souriant qu’il fatiguait moins dans ses
journées de travail à l’école. Il ajouta qu’il ne lui semblait pas
faire spécialement attention pour cela…
- Ce
que tu me dis là est très intéressant et signifie qu’un certain «
réflexe » a commencé à s’installer. Tu parles avec un meilleur appui
sans t’en rendre compte !
- Sans doute… et (avec un sourire) je continue de prendre la tisane et les granules d’Arnica…
- Tu fais bien ! Pas encore dégoûté par la tisane ?
- Je m’y suis fait… elle me fait du bien !
-
Je n’en doute absolument pas. J’en prenais moi-même quand je chantais
et m’en trouvais très bien ! j’en avais toujours dans ma loge…
Cette
petite conversation fut très « encourageante » pour nous deux. La
motivation de Thierry se trouvait encore renforcée et moi, j’étais de
plus en plus convaincu que son problème était en train de se résoudre…
Les premières modulations
Sans
– bien sûr - chercher la « perfection », j’ai corsé progressivement
notre programme vocal avec quelques modulations dans le but d’égaliser
sa voix dans le grave et le médium. Je me suis servi de « â é i ô u ou
on an â » pour le grave (environ de la1 à sol2) et de « â é i ô u i »
pour le médium (de sol2 à do3).
Le travail de modulation est notamment expliqué dans le billet :
« Le cours de technique vocale type »
Thierry
écorchait pas mal ces exercices difficiles mais, chose étonnante, ils
ne le fatiguaient que très peu : ce qui prouvait que « l’appui
dynamique » jouait de plus en plus son rôle. (*)
(*)
Avec des précautions, j’ai donc pu lui faire régulièrement chanter ces
modulations sans risque de fatigue excessive et je peux dire, en toute
honnêteté, qu’elles contribuèrent grandement à homogénéiser sa voix.
La gymnastique vocale
J’avais
attendu, avant de lui en enseigner les éléments principaux, que sa voix
se tonifie un peu ; maintenant que c’était chose faite… j’avais en
quelque sorte « le feu vert » !
Je savais que
la gymnastique contribuerait à donner à son émission un coup de pouce
supplémentaire qui devrait se révéler intéressant, notamment sur la
tonicité d’articulation. En outre, les mouvements en position penchée
qu’elle comporte l’aideraient (entre autres) à améliorer sa respiration
dorsale tout en facilitant la détente de sa gorge et de son appareil
articulatoire ! (*)
(*)
En effet, la position inclinée facilite le relâchement de la mâchoire
en lui permettant de se mouvoir avec un minimum de tension…
J’avais
raison ! Très attentif, Thierry s’appropria en quelques semaines
l’ensemble des mouvements la composant. Dès ce moment, la gymnastique
vocale constitua pour nous un échauffement de qualité, juste après le
taïchi et avant notre vocalisation de base.
Pour un complément d’information, consulter le billet :
« L’articulation dans le chant »
Progrès décisif
La
gymnastique tint ses promesses et compléta harmonieusement l’ensemble
de notre travail. Thierry me disait presque à chaque cours que son état
vocal s’améliorait de plus en plus, ses repos quotidiens lui suffisant
maintenant à récupérer sa fatigue de la journée. Notre fable (le
corbeau et le renard) avait trouvé une compagne en la personne de « La
laitière et le pot au lait », une autre fable de La Fontaine que
j’affectionne particulièrement… et que mon instituteur déclamait avec
une jubilation évidente !
Le cauchemar était en voie de disparition !
Epilogue
L’histoire de Thierry se termine… bien !
Il
souhaite continuer à me rendre visite de temps en temps pour peaufiner
nos résultats et… apprendre une petite chanson ! Pourquoi pas ? chanter
avec de bons appuis est une très belle façon de continuer à placer sa
voix en se faisant plaisir !
A bientôt ?
Pour consulter les archives des billets actu… c’est ici !

Jean Laforêt