Dès
l’âge de dix-huit ans, il entreprit de sérieuses études de technique vocale.
Tout d’abord à Roanne, avec Simone Ojardias, puis à Paris, avec Nick
Tzico, ténor et technicien passionné, qui lui entrouvrira la porte magique
de l’école italienne : « l’Appoggio, l’Aperto-Coperto, le Legato », points essentiels
du Bel-Canto, deviendront son pain quotidien auprès du maître.
À vingt ans, il obtiendra un Premier prix de chant
à l’unanimité au Conservatoire National de Clermont-Ferrand, classe
de Renée Murgier, pendant la période de son service militaire, effectué dans
la musique, au 92ième R.I.
Puis ce fut le Conservatoire National Supérieur de
Musique de Paris (classe de Maria
Branèze pour le chant, Roger Bourdin pour la scène et Fanély Révoil pour
l’opérette) où lui sera décerné, en 1969, un Premier Prix de Chant
(au programme notamment : un large extrait de la scène de la tour de
PELLEAS et MELISANDE de Claude Debussy).
Il
participe, pendant les années de conservatoire, au Festival d’Aix en
Provence (Direction : Gabriel Dussurget). À cette
occasion, il aura la grande chance d’être présenté à Jacques
Jansen, l’artiste mondialement connu pour son interprétation du
rôle de Pelléas. Celui-ci lui fera travailler, gracieusement et sans
jamais regarder l’heure, cette partition dans ses moindres détails.
En 1969, Pierre Nougaro l’engage à l’Opéra
de Rennes dont il est le directeur. Pendant cinq saisons, il interprètera chaque
semaine petits et grands rôles d’opéra et d’opérette. Citons pour mémoire :
Sylvio (Paillasse) avec Gilbert Py, Brétigny
(Manon) avec P. Lanni , Le Baron (Traviata) avec Andrée
Esposito et G. Todaro, Orlowsky (Chauve-souris) avec Henry
Legay, l’Archiduc Rodolphe de Habsbourg (Vienne chante et danse)
avec Marcel Merkès et Paulette Merval,
Frantz Lehar (Rose de Noël) avec André Dassary,
etc...